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Transport

Sanctions pour excès de vitesse inférieur à 10 km/h : ce qu’il faut savoir

En France, la sécurité routière est une priorité, et les sanctions pour excès de vitesse sont sévères, même pour les infractions mineures. Lorsqu’un conducteur dépasse la limite autorisée de moins de 10 km/h, il s’expose à des pénalités.

Ces sanctions visent à rappeler l’importance du respect des limitations de vitesse pour la sécurité de tous. Elles peuvent inclure une amende forfaitaire et, dans certains cas, un retrait de point sur le permis de conduire. Il est donc fondamental pour chaque automobiliste de rester vigilant et de respecter les réglementations en vigueur, même pour de petits écarts.

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Définition et cadre légal de l’excès de vitesse inférieur à 10 km/h

L’excès de vitesse inférieur à 10 km/h constitue une infraction clairement définie par l’article R413-14 du code de la route. Cet article précise les sanctions applicables pour ce type de délit mineur. Le code stipule que tout conducteur ou jeune conducteur peut être sanctionné pour avoir dépassé la vitesse autorisée de moins de 10 km/h.

Le cadre légal

L’article R413-14 du code de la route est sans équivoque : toute infraction de ce type est passible de sanctions, même si le dépassement est minime. Les conducteurs doivent donc être particulièrement vigilants, car les radars automatiques et les forces de l’ordre sont habilités à relever ces infractions.

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  • Excès de vitesse inférieur à 10 km/h : une infraction routière.
  • Article R413-14 du code de la route : précise les sanctions.
  • Conducteur et jeune conducteur : peuvent commettre cette infraction.

Le respect scrupuleux des limitations de vitesse est donc indispensable pour tous les usagers de la route, qu’ils soient expérimentés ou jeunes conducteurs. Cette vigilance permet de garantir une sécurité optimale sur nos routes, réduisant ainsi les risques d’accidents et les conséquences potentielles sur les permis de conduire.

Les sanctions pour excès de vitesse inférieur à 10 km/h

Les excès de vitesse inférieurs à 10 km/h ne sont pas exempts de sanctions, bien au contraire. Conformément aux dispositions de l’article R413-14 du code de la route, ces infractions entraînent des amendes et des retraits de points sur le permis de conduire. Voici ce qu’il faut savoir :

Amendes : Ces infractions sont passibles d’une contravention de 1ère classe, soit une amende forfaitaire de 68 euros, réduite à 45 euros si elle est payée dans les 15 jours, et majorée à 180 euros après 60 jours.

Retrait de points : Un excès de vitesse inférieur à 10 km/h entraîne aussi le retrait d’un point sur le permis de conduire. Ce point est récupéré après six mois sans nouvelle infraction, sous réserve que le solde de points soit positif.

Les radars automatiques et les forces de l’ordre sont les principaux acteurs de la détection de ces infractions. Les radars peuvent relever ces excès avec une grande précision, tandis que les agents de police et de gendarmerie effectuent des contrôles routiers réguliers.

Type de sanction Détail
Amende 68 euros (45 euros si payée dans les 15 jours)
Retrait de points 1 point

Le respect des limitations de vitesse est donc fondamental pour éviter ces sanctions. Les conducteurs doivent rester attentifs aux panneaux de signalisation et surveiller leur vitesse en permanence, surtout dans les zones où les radars automatiques sont fréquents. Les forces de l’ordre et les radars automatiques jouent un rôle central dans la surveillance et la sanction des excès de vitesse, garantissant ainsi la sécurité sur nos routes.
sanctions excès de vitesse

Recours et contestations possibles

Les conducteurs ont plusieurs options pour contester une sanction pour excès de vitesse inférieur à 10 km/h. Plusieurs personnalités et organisations se sont exprimées sur ce sujet, mettant en lumière diverses perspectives.

  • Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a récemment annoncé une tolérance pour les petits excès de vitesse, provoquant des réactions variées parmi les élus et les associations.
  • Françoise Dumont, sénatrice, a déclaré l’importance de cette tolérance pour éviter un excès de répression.
  • En revanche, Pierre Lagache de la Ligue contre la violence routière a dénoncé cette mesure, arguant qu’elle pourrait encourager le non-respect des limitations de vitesse.

Pour contester une amende, plusieurs démarches sont possibles :

Procédure de contestation

  1. Envoyez une lettre recommandée au centre de traitement des amendes, expliquant les raisons de votre contestation et fournissant toutes les preuves nécessaires.
  2. Si la contestation est rejetée, vous pouvez saisir le tribunal de police.
  3. En cas de désaccord avec la décision du tribunal, un appel peut être formé auprès de la cour d’appel.

Les statistiques du ministère de l’Intérieur montrent une forte augmentation des procès-verbaux pour excès de vitesse, malgré les tentatives de tolérance. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité des mesures en place et la nécessité de trouver un juste équilibre entre sécurité routière et répression. Les débats sur cette question sont nombreux et montrent la complexité de la gestion des excès de vitesse, même pour des infractions mineures. La Ligue contre la violence routière et d’autres acteurs continuent de plaider pour une stricte application des règles, tandis que certains élus appellent à plus de souplesse.

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