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Zoom sur la Peugeot 308 de 2015 : notre avis

Peugeot 308 2015 sur route de campagne en golden hour

17, c’est le nombre de secondes qu’il aura fallu à la Peugeot 308 II pour s’imposer dans l’esprit des jurés du trophée européen. En 2015, ce modèle français a fait mieux que tenir tête à la référence allemande, il a changé la donne sur le segment des compactes. Sa victoire n’était pas écrite d’avance. Pourtant, la 308 a réussi à s’imposer sans forcer, bousculant les codes d’un marché où l’originalité se paie rarement au comptant.

En occasion, cette génération attire par un rapport qualité-prix jugé avantageux et une dotation technologique notable pour son époque. Les chiffres de fiabilité et la cote sur le marché de l’occasion confirment un attrait qui ne faiblit pas, malgré une concurrence toujours plus affûtée.

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Peugeot 308 II de 2015 : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

La Peugeot 308 II, millésime 2015, a marqué un tournant pour la marque. Exit les rondeurs du passé : place à des lignes tendues, une calandre affirmée et une signature lumineuse soignée. Dès l’ouverture de la porte, la montée en gamme saute aux yeux. Les matériaux sont plus flatteurs, l’assemblage inspire confiance et l’ergonomie du fameux i-Cockpit, petit volant, instrumentation surélevée, bouscule agréablement les habitudes. Même après plusieurs années, l’intérieur garde un style moderne, loin des effets de mode qui fanent vite.

La palette de motorisations s’appuie sur trois piliers : les blocs essence PureTech à trois cylindres turbo, le quatre cylindres THP, et la famille diesel BlueHDi. Les versions dotées du système Stop & Start (S&S) se distinguent par leur sobriété, surtout sur des trajets mixtes. Pour ceux qui cherchent du tempérament, la 308 GTi et ses 270 chevaux, équipée d’un différentiel Torsen, promet des sensations sans sacrifier la polyvalence.

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Avant de signer, il vaut mieux avoir en tête les points suivants :

  • PureTech 1.2 : surveillez la distribution et la consommation d’huile, parfois capricieuses.
  • BlueHDi : la vanne EGR et le FAP demandent une attention particulière, surtout si la voiture roule surtout en ville.
  • La boîte manuelle s’avère précise, mais l’EAT6 procure un confort supérieur sur les longs trajets.

Maniable en ville grâce à ses dimensions contenues, la 308 brille aussi par le confort de ses suspensions. Les finitions Allure ou GT Line tirent leur épingle du jeu : navigation intégrée, aides au stationnement, selleries valorisantes, autant d’éléments qui facilitent la vie au quotidien.

La fiabilité de la 308 II s’est bonifiée au fil des années, les correctifs apportés après 2015 ayant porté leurs fruits. Un carnet d’entretien complet, surtout sur les versions diesel et PureTech turbo, reste une précaution avisée pour éviter les mauvaises surprises.

Forces et faiblesses au quotidien : notre retour d’expérience

Au volant d’une Peugeot 308 de 2015, le bilan s’impose sans détour : l’équilibre entre agilité et confort n’est pas un simple argument publicitaire. Les suspensions absorbent efficacement les aspérités, même sur des routes usées. L’association du petit volant et du i-Cockpit rend la conduite plus directe, particulièrement en ville où la voiture se faufile avec aisance. Sur autoroute, la stabilité rassure, même lorsque le rythme s’accélère.

Côté consommation, les moteurs PureTech et BlueHDi tiennent leurs promesses. Sur parcours mixte, les versions diesel descendent sous les 5 litres aux 100 kilomètres réels, tout en affichant des émissions contenues. Les amateurs de sensations apprécieront la version GTi chaussée de Michelin Pilot Sport, à condition d’accepter de renouveler les pneus plus souvent.

Quelques failles subsistent néanmoins. Certains conducteurs rapportent l’apparition de messages d’alerte, en particulier liés à la vanne EGR sur les diesels. Pour les PureTech, il faut garder un œil sur la distribution et la consommation d’huile. Si la boîte manuelle séduit par son étagement, la boîte EAT6, plus douce, s’impose comme un choix judicieux pour la ville et les trajets quotidiens.

L’espace à bord reste suffisant, que ce soit à l’avant ou à l’arrière, et permet d’envisager les longs trajets sans appréhension. Le coffre, bien conçu, répond aux besoins d’une petite famille. Les aides à la conduite sont moins nombreuses que sur certaines rivales, mais la qualité perçue et l’ergonomie globale rattrapent ce léger retard.

Comment la 308 II se positionne face aux autres compactes du marché ?

La Peugeot 308 II de 2015 ne se contente pas de faire de la figuration dans la catégorie très disputée des compactes européennes. Dès les premiers tours de roue, son châssis précis impressionne, au point de venir titiller la Volkswagen Golf, souvent citée comme la référence absolue. L’agilité de la 308, portée par un train avant incisif, séduit les conducteurs qui aiment sentir la route, sans pour autant sacrifier le confort de suspension. La déclinaison GTi, propulsée par un moteur turbo, s’aligne volontiers face à la Golf GTI ou à la Renault Mégane sportive.

En matière de motorisations, Peugeot propose un panel large : essence PureTech, diesel BlueHDi, THP plus nerveux. Cette polyvalence n’est pas si courante, même si la Mégane, avec ses motorisations Tech, ou la Kia Ceed en essence, offrent de solides alternatives.

Pour ce qui est de l’espace à bord, la 308 fait bonne figure, même si la Volvo V40 ou la Toyota Auris peuvent offrir quelques centimètres en plus à l’arrière. La finition, elle, tutoie les standards allemands. Seule la Golf conserve un petit avantage sur la qualité perçue, mais l’écart n’a plus rien de rédhibitoire.

En Europe, la 308 II a su s’imposer comme un choix de référence. Son équilibre entre plaisir de conduite et efficacité séduit aussi bien les amateurs de dynamisme que ceux qui avalent les kilomètres. Un positionnement solide, qui lui permet de tenir la dragée haute face à des rivales affûtées.

Peugeot 308 2015 dans un environnement urbain moderne

Prix, bonnes affaires et conseils pour acheter en toute confiance

Sur le marché de l’occasion, la Peugeot 308 II de 2015 affiche une cote stable, surtout pour les versions BlueHDi S&S et PureTech. Les modèles essence bien entretenus se négocient généralement entre 9 000 et 13 000 euros. Les diesels BlueHDi S&S BVM avoisinent souvent les 11 000 euros, avec des variations selon le kilométrage et l’état général. Les déclinaisons GTi gardent la cote et attirent encore les passionnés de compactes dynamiques.

Pour tomber sur la perle rare, misez sur un historique limpide et la présence du carnet d’entretien. Un suivi régulier chez Peugeot ou chez un spécialiste indépendant rassure, en particulier sur les blocs THP ou BlueHDi. Les versions restylées, mieux équipées et au look soigné, méritent le détour pour qui cherche à allier style et équipements.

Avant de vous décider, prenez le temps de vérifier ces aspects :

  • Absence de messages d’alerte récurrents (vanne EGR, boîte de vitesses, perte de puissance).
  • État général des consommables : disques, plaquettes, pneus, souvent négligés lors de la revente.
  • Préférence pour les versions S&S BVM, reconnues pour leur sobriété et leur agrément de conduite.

Le marché hexagonal regorge d’opportunités, mais la prudence reste de mise. Négociez en tenant compte de l’entretien, des options présentes comme le GPS ou le radar de recul, et de la monte pneumatique, souvent signée Michelin sur les versions haut de gamme. Pour qui veut une compacte équilibrée, rassurante et sans mauvaise surprise, la 308 II demeure une valeur solide sur laquelle il fait bon miser.

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